Paru le 9 octobre 2018

 

22 euros

169 pages

135 x 215 mm

ISBN 979-10-90129-24-5

ISSN 2114-3919

 

Collection « Le Corps social »

 

 

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Entre fraternité et xénophobie

Les mondes ouvriers parisiens

dans l’entre-deux-guerres

et les problèmes de la guerre et de la paix

 

Maria Grazia Meriggi

 

Préface de Michel Dreyfus

 

 

 

La période de l’entre-deux-guerres, plus que d’autres, est tout à la fois marquée par une combativité et une solidarité ouvrières intenses, dont le Front populaire constitue le point culminant, et une poussée nationaliste et xénophobe dont les travailleurs immigrés sont en grande partie la cible sur fond de crise économique. Dans ce livre, Maria Grazia Meriggi s’efforce de montrer comment cette double réalité trouve à s’articuler sur le lieu du travail, le terrain d’observation qu’elle a fait le choix –qui se révèle judicieux – de privilégier.

S’appuyant sur un impressionnant travail de dépouillement d’archives (des archives syndicales aux archives de police), le résultat étonne par sa richesse. L’analyse des grèves en région parisienne (mais aussi dans le Nord) au cours des années 1920 et 1930, dans des secteurs parfois peu étudiés jusqu’alors, l’énergie déployée par certaines organisations syndicales en faveur d’une égalité de traitement entre ouvriers français et étrangers, l’action des sections « ethniques » de la MOI (Main-d’œuvre immigrée), la propagande xénophobe et antisémite des « jaunes » et des ligues nationalistes sont autant de thèmes que l’auteure aborde ici avec une grande justesse.

Surtout, cette analyse « par en bas » ne se fait jamais au détriment du contexte national et international qui est toujours parfaitement restitué dans ce livre auquel la montée des populismes donne hélas une actualité certaine.

 

 

 

Maria Grazia Meriggi, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Bergame, est membre du comité de direction de la Sociéte italienne d’histoire du travail (SISLav) dont elle est l’une des fondatrices. Historienne des pratiques et des cultures des mondes du travail des XIXe et XXe siècles en Europe, elle a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels L’Internazionale degli operai. Le relazioni internazionali dei lavoratori in Europa fra la caduta della Comune e gli anni ‘30 (Franco Angeli, 2014). Elle a co-dirigé les numéros 183-184 (2007) et 203 (2012) des Cahiers Jaurès consacrés à Madeleine Rebérioux et à Georges Haupt.

 

 

 

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